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Communiqué : suspension de l’arrêté – Arkéa Park

  • Photo du rédacteur: Mon Brest
    Mon Brest
  • 28 oct.
  • 2 min de lecture

Brest, 24 octobre 2025 - Le juge des référés a décidé la suspension des travaux de l’Arkéa Park dans l’attente d’un examen sur le fond de la légalité de l’autorisation préfectorale. Nous prenons acte de cette décision comme nous regrettons ce coup d’arrêt provisoire à un projet qui, rappelons-le, a récolté l’avis favorable sans réserve de la commission d’enquête publique à l’issue d’une consultation réglementaire mais également, d’une concertation à l’initiative des porteurs de projets. 


Nous ne doutons pas que la formation collégiale du tribunal administratif qui statuera sur le fond saura apprécier le caractère d’intérêt public majeur du projet, dans toutes ses composantes.


Il est opportun de rappeler que la construction de l’enceinte mobilisera 1 000 emplois et qu’en exploitation, plus de 300 emplois pérennes seront créés pour l’exploitation de l’Arkéa Park et de ses multiples usages hors jours de match. 


Il est également important de redire et saluer l’approche exemplaire des porteurs du projet en matière d’inclusion et d’accessibilité des personnes en situation de handicap, avec notamment l’accueil d’un pôle, unique, dédié au sport adapté. 


Plus loin, et n’en déplaise aux détracteurs du projet qui invitent à la recherche d’un autre lieu, le site d’accueil, identifié par la Métropole depuis 2012 et sanctuarisé depuis au PLU en vigueur, a fait l’objet d’une approche évolutive au regard de la nécessaire préservation de la biodiversité avec le renforcement de mesures d’évitement, de réduction (par exemple 11.000 m2 de panneaux photovoltaïques) et de compensations environnementales (par exemple 6,7 hectares de zone naturelle sanctuarisee). Son emplacement à l’est de la métropole en fait un outil d’équilibre territorial.


Enfin, nous le disons avec force : la pseudo-alternative d’une refonte du stade Francis-Le Blé - équipement municipal - est une lubie aux conséquences mortifères pour les finances locales comme pour le club.


Une telle opération mobiliserait au bas mot 60 M€ d’argent public pour un équipement qui ne fonctionnerait que 20 matches par an, avec une moins-value certaine sur les exigences d’accessibilité, d’inclusion et de performances environnementales. Une rénovation qui amenerait la fermeture successive des differentes tribunes pendant plusieurs années et donc un impact économique non supportable.


Ces 60 M€ seront d’ailleurs autant de moyens en moins pour la rénovation du parc d’équipements sportifs et culturels de la Ville de Brest.


Quant au Stade Brestois, c’est sa pérennité et plus loin, l’avenir du football professionnel à Brest, qui seraient menacés.


Nous en appelons donc au sens des responsabilités de chacun et à dépasser collectivement cette séquence, au nom de l’intérêt général, et au bénéfice de notre territoire. 


Stéphane Roudaut,

Pour l’équipe « Une nouvelle histoire pour Brest »



Source image : https://arkeapark.com/ - Cabinet d'architecture François de la Serre

 
 
 

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